Vivre à Quito, cela ressemble à quoi ?
- mividaquitena
- 1 juin 2016
- 5 min de lecture
Parler des visites, de voyages, c’est sûr que cela fait rêver. Mais bon, ce n’est pas mon quotidien non plus ! Alors je me suis dit, pourquoi ne pas rédiger un article sur la vie à Quito ? Parler de ma vie quotidienne, en dehors du stage, mon logement, mes repas, mes pauses, mes sorties, mes soirées et mes week-ends.
C’est parti !
Le logement
C'est une chose indispensable quand on s’installe pour plusieurs mois dans un nouveau pays. Pour ma part, comme je l’ai déjà dit dans un précédent post, j’ai fait le choix de vivre chez l’habitant. Dès que j’ai su que j’étais acceptée en stage, j’ai commencé à chercher une famille/ personne avec qui vivre. Pour cela, je suis passée par le biais du site « homestay » qui permet de mettre en relation les visiteurs avec les locaux. Cela permet donc de séjourner chez l’habitant pour une durée plus ou moins longue. Plus on reste de temps, moins le loyer est élevé. Mon loyer est de 260 dollars charges comprises.
Je cherchais avant tout un logement le plus proche possible de mon agence, qui se situe dans le quartier de La Paz. Chose réussie ! Je loge dans la Floresta (nord), un quartier qui a beaucoup de charme et qui est très tranquille. C’est un quartier plutôt culturel (cinéma, théâtre) et avec de nombreux restaurants. La vie y est très agréable, loin du tumulte du centre historique ! En plus, je peux me rendre au travail à pied, en seulement 20 minutes. Enfin, quand il pleut, c’est une autre histoire :o

L'alimentation
Autre élément important, surtout quand, comme moi, on adore manger ahah. Mon avis sur la cuisine équatorienne est plutôt positif, même si j’ai l’impression que tous mes repas se ressemblent.
Tout d’abord, il faut savoir que les repas les plus importants sont le petit déjeuner et le déjeuner. Les Équatoriens prennent également souvent une collation dans la matinée. En fait, j’ai l’impression qu’ils grignotent beaucoup (dans la rue, au bureau, etc.). En revanche, le dîner est très léger, quasi inexistant.
Ici, mes habitudes alimentaires ont donc quelques peu changé. J’avais pour habitude de prendre un petit déjeuner complet, un déjeuner plutôt léger et enfin un dîner un peu plus consistant. Cela est aussi lié à notre perception des repas. Généralement, le dîner est un moment important en France, où l’on se retrouve en famille après une journée de travail. En Équateur, je déjeune peu ou pas, et prends une collation à l’agence (quelque chose de salé généralement). Le petit déjeuner à l’agence peut être composé de pain, de maïs, un petit sandwich au jambon, etc… Différent donc !
Le déjeuner est donc le repas le plus important. Chaque midi, je me rends au restaurant. En effet, en Équateur, le prix de l’« almuerzo » est très accessible, allant de 2 à 4 dollars. Mon repas est généralement composé d’une soupe de légumes, d’un plat principal constitué de riz, de poulet et légumes. On retrouve quelques variantes avec des pommes de terre, de la viande, des haricots… Mais on retrouve quasiment toujours du riz… Ce qui est par moment assez lassant. On peut en plus prendre une assiette de crudités. En dessert, on peut avoir une petite coupe de fruits, glace, etc. Enfin, le repas est toujours accompagné d’un jus de fruit maison (pastèque, tomate de arbol, fruit de la passion, etc.). Bref, tout ça pour uniquement 4 dollars !
Les soirs et les week-ends où je retrouve Manon, nous mangeons différemment. Adieu le RIZ, on t’a assez vu !!! Bonjour la cuisine mexicaine, italienne, européenne… et bien sûr les burgers (#foodaddict)
Concernant les courses, je ne vais pas énormément au supermarché, étant donné que je mange la plupart du temps dehors. Il y a plusieurs moyens de faire ses achats : les supermarchés (Supermaxi par exemple) ou bien les marchés et autres petites boutiques du type supérettes, ouvertes un peu tout le temps. Les prix des produits locaux sont accessibles. En revanche, il faut faire une croix sur tout ce qui vient d’Europe (biscuits, chocolat, etc.) Mais on s’en passe sans problème !
Sortir à Quito
Manon et moi essayons de sortir le plus possible quand nous restons à Quito. Outre les visites de sites et monuments, nous essayons de varier nos sorties. Au programme : assister à un match de foot équatorien, voir des films et des pièces de théâtre en espagnol et sortir dans les bars (comme ceux de la Mariscal, le quartier des touristes, où l’on retrouve beaucoup de bars et restaurants). Dès le mardi soir, les bars sont animés. Mais c’est vraiment à partir du mercredi soir que les festivités commencent !
Petite particularité en Équateur, les bars et boîtes de nuits ferment à 2h du matin (voire 3h, le temps de réellement faire sortir tout le monde ahah). Cela signifie donc que les soirées commencent beaucoup plus tôt aussi !

Les transports à Quito
Comment se déplacer dans la ville ? Plusieurs options sont possibles. Comme je le disais plus haut, je me rends à pied au travail.
Lorsque je vais voir Manon, dans le centre historique, j’utilise l’ecovia. C’est une ligne de bus qui permet de rejoindre différents points de la ville. Le trajet coûte uniquement 25 centimes de dollars !! Autant en profiter.
Lorsque nous sortons le soir, pour aller dans un restaurant ou dans des bars, nous utilisons uniquement les taxis. C’est un peu plus coûteux, mais toujours plus abordable qu’en France. Nous n’avons pas vraiment le choix car se promener la nuit n'est pas sùr (encore moins lorsque l’on est étranger). Il faut savoir qu’à Quito, le soleil se couche à partir de 18h. Très rapidement, on voit les rues se vider et les taxis sont très recherchés, autant par les locaux que par les touristes. C’est là que nos talents de négociatrices font leur apparition ! En effet, le soir, on peut totalement oublier l’utilisation du taximètre pour calculer le prix de la course. C’est donc parti pour les négociations ! Et je peux vous dire que les taxis nous proposent toujours des prix exorbitants avec Manon… Eh oui, nous sommes étrangères, il faut bien qu’ils essayent de nous soutirer le maximum d’argent ! ahah. Dans tous les cas, le prix de la course la nuit est plus cher, mais ne doit pas être excessif non plus. Par exemple, pour aller de la Mariscal à la Floresta, cela doit coûter environ 3-4 dollars. Petite précision, le prix doit bien entendu être débattu avant de monter dans le taxi… Nous avons fait l’erreur d’oublier une fois avec Manon lors de nos premières sorties… et avons fini par payer 5 dollars chacune !! Nous avons retenu la leçon !! ;)
Voici quelques informations qui me semblaient intéressantes à partager ! Si vous souhaitez en savoir un peu plus sur d'autres aspects de la vie à Quito, n'éshitez pas à laisser un commentaire ! :)
Hasta Luego *
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